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La valorisation économique de la recherche mise à l’honneur à Liège


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Plus de 350 professionnels de la valorisation de la recherche sont réunis en ce moment à Liège pour le 18e Congrès ASTP-Proton. Avec près de 150 spin-offs créées en une trentaine d’années, l'ULiège occupe une place centrale en la matière.

L'ULiège, un rôle moteur

C

es 23, 24 et 25 mai, 350 professionnels de la valorisation de la recherche et représentants d’interfaces entreprises-université en Europe tiennent à Liège le 18 e Congrès annuel ASTP-Proton, consacré au transfert de technologies et de connaissances.
 

L’Université de Liège joue dans ce secteur un rôle capital puisque, depuis la fin des années ’80, ce sont près de 150 spin-offs - dont 106 toujours actives aujourd’hui ! - qui ont été créées à partir de travaux et découvertes de chercheurs. Le chiffre d’affaires cumulé des ces spin-offs s’élève 300 millions d’euros et 1500 emplois ont été créés par ces entreprises. À l’échelle de la Belgique francophone, où l’on compte 286 spin-offs créées, la position de l’ULiège est donc centrale.

En parallèle, l’ULiège a permis l’exploitation de plus de 300 licences et transferts de technologie, dont les retours financiers avoisinent actuellement les 2 millions d’euros par an.
 
« Liège a beaucoup à offrir aux membres de notre association et, globalement, à l’ensemble de la communauté chargée du transfert de technologies. Notre conférence a attiré des invités des quatre coins du globe, de l’Asie à l'Afrique et l’Amérique, venus témoigner du succès du transfert de technologie dans cette ville et rejoindre notre communauté dynamique d’apprentissage et de partage d’expérience » a souligné Henric Rhedin, président de l’association ASTP-Proton.

Des sociétés nombreuses et diversifiées

Si Eurogentec (qui emploie aujourd’hui 400 personnes au Sart Tilman) et SamTech ont fait figure de pionnières dans le paysage des spin-offs liégeoises, le panel s’est au fil du temps élargi et diversifié, allant de la locomotive Mithra, qui vient d’atteindre le milliard de capitalisation boursière, à une série de sociétés aux domaines et tailles variées.
 
Depuis une trentaine d’année, l’Interface Entreprises-Université de Liège accompagne donc les entreprises dans leur démarche d’innovation technologique et fait figure de moteur pour détecter, protéger, valoriser et exploiter les résultats de la recherche engendrés par les scientifiques. La société Gesval gère quant à elle les participations financières de l’ULiège et du CHU de Liège dans les spin-offs ainsi que les retours dans les octrois de licences de technologies.

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