Exposition

Une colonie de paresseux en fourrure noire dans les arbres


Info

Dates
À partir du 27 septembre 2018
Location
ULiège - Campus du Sart Tilman - Quartier POLYTECH 2
allée de la Découverte, 6
4000 Liège
Price
Accès libre

Suite de sa participation au 9e prix de la Jeune sculpture 2017, le Musée en plein air de l’ULiège a proposé à l’artiste Élodie Antoine l’intégration de ses sculptures de Paresseux dans la collection du Musée, sous la forme d’une oeuvre semi-permanente

Vernissage

Le vernissage de l'installation aura lieu le mercredi 26 septembre 2018 à 18h30 à la Cafeteria Polytech (ULiège - Campus du Sart Tilman - Quartier POLYTECH 1 - allée de la Découverte 6 - 4000 Liège). Merci de prévenir de votre présence.

Les paresseux

Chaque paresseux mesure de 1m à 1m50 de haut, longueur et largeur en proportion et pèse approximativement 5kg.

Les matériaux utilisés sont la fourure synthétique, du rembourrage, des attaches de type sac à dos au niveau des pattes pour un accrochage aisé et sécurisé.

Ils sont installés avec l'aide d'un élagueur professionnel qui veille au respect des arbres les accueillent.

Les visiteurs peuvent les observer aux alentours des bâtiments du Service général d'informatique (SeGI) et de l'Institut Montefiore.

Les Paresseux d’Élodie Antoine : intention artistique

Mes paresseux sont des sculptures en fourrure s’inspirant de la forme des grands mammifères arboricoles. J’ai choisi le paresseux parce que sa forme est naturellement sculpturale, sorte d’outres poilues dont on ne peut discerner la face. Les  paresseux sont connus pour bouger très peu, et ne descendre des arbres que très rarement. C’est un animal étrange et parfois inquiétant, sa ressemblance avec l’homme a inspiré nombreuses légendes. Je recrée une sorte de colonie d’animaux suspendus dans les arbres à diverses hauteurs. L’installation joue sur le doute, l’amusement et l’inquiétude à la fois, que se passerai-t-il s’ils se décidaient à descendre de leur arbre ou se mettaient à proliférer et colonisaient tous le parc? Ces oeuvres ne se remarquent pas toujours immédiatement, il faut lever les yeux, ce qui crée un effet de surprise, d’amusement ou de peur. Leurs longs poils souples agités par le vent leur donne l'air vivants, il s'en dégage un sentiment de calme, de sérénité. Ces installations posent aussi la question de la biodiversité, de toutes les espèces disparues à nos jours et de toutes celles que l’être humain n’a pas encore découvert. De l’absence de vie animale au sein des ville et de la délicate cohabitation de l’homme et de la nature.

Élodie Antoine

Descriptif succinct du projet

A la suite de la participation d’Élodie Antoine au 9e prix de la Jeune sculpture 2017  (exposition dans le parc du château de Colonster /Musée en plein air ULiège), le Musée en plein air de l’ULiège a proposé à l’artiste l’intégration de ses sculptures de Paresseux dans la collection du Musée, sous la forme d’une oeuvre semi-permanente.

Une sélection de plusieurs sites susceptibles d’accueillir l’oeuvre dans le domaine du Sart Tilman sera effectuée par le Musée en plein air en accord avec l’artiste : les sites potentiels devront offrir un ou des arbres regroupés de grande taille, avec une bonne visibilité et des branches à l’inclinaison tendant vers l’horizontal.

L’expérience a démontré la capacité de résistance des oeuvres en textile aux intempéries et à l’humidité pendant des périodes allant de quelques semaines à plusieurs mois.

Le principe d’accrochage de la colonie de paresseux prévoit des expositions d’une durée de 3-4 mois à 12-15 mois, dans des sites adéquats et conformes à l’intention artistique de mon projet. Les périodes d’exposition seront alternées avec des périodes de stockage (séchage, nettoyage, entretien des éléments constituant l’oeuvre).

Projet initié en 2013 grâce au Centre d'Art Contemporain du Luxembourg Belge, et présenté sur le site de Montauban, les paresseux constituent une petite tribu qui se déplace depuis quelques années dans les frondaisons des arbres de Belgique. Au parc de Hauster à Chaudfontaine, dans le parc de la Woluwe à Bruxelles, dans les arbres de la place du Parc  du centre lors de Mons 2015, dans un chêne du parc de Colonster à Liège à l'occasion du prix de la Jeune Sculpture, les Paresseux ont provisoirement colonisé des territoires un peu partout.

À propos du Musée en Plein Air du Sart-Tilman

Fondé en 1977, le Musée en Plein Air du Sart-Tilman est le fruit d'une collaboration entre l'Université de Liège et le Ministère de la Culture, ensuite relayé par la Communauté française de Belgique. Le musée met sur pied une politique de conservation et d'investigation qui aboutit au développement d'une collection qui compte actuellement plus de 110 pièces, représentatives de l'histoire de la sculpture contemporaine de plein air en Belgique francophone depuis une quarantaine d'années.

La volonté de créer au Sart-Tilman un musée en plein air naît avec les premiers projets d'urbanisation du site. En 1961 déjà, l'architecte André Jacqmain en formule l'idée et, à partir de 1965, Claude Strebelle (1917-2010) n'aura de cesse de favoriser la collaboration entre architecte et plasticien. Il travaille ainsi lui-même avec Pierre Culot pour réaliser, devant les grands amphithéâtres, Mur de pierre d'âge viséen, inauguré en 1967 conjointement aux premiers bâtiments du nouveau campus.

Aujourd'hui, le Musée en Plein Air du Sart-Tilman rassemble plus de 100 oeuvres, disséminées un peu partout dans le domaine.

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