Parcours
Diplômé de l’ULiège d'un master en arts et sciences de la communication - anthropologie de la communication en 1994, Lionel Thelen est actuellement coordinateur scientifique du panel d’évaluation des sciences sociales au sein de l’Unité « Sciences sociales et humanités » à l’ERCEA.
De la connaissance à la pratique
Après avoir achevé la rédaction d’un TFE sur la capoeira brésilienne, Lionel a poursuivi des travaux de terrain à Lisbonne (via un stage Erasmus de cinq mois) qui ont par la suite alimenté sa thèse de doctorat portant sur les conditions d’existence des sans-abris en Europe.
De la recherche au financement
Suite à une expérience d’une quinzaine d’années en tant que chercheur dans des organismes européens de recherche aussi variés que les universités de Liège, Saint-Louis, Paris V, Lyon II et Fribourg, l'Institut Universitaire Européen de Florence et l'Ecole Hôtelière de Lausanne, la recherche est devenue à la fois moteur de son travail et un objet d’investigation en tant que tel dans le cadre de ses activités de coordinateur scientifique, de la mise en place de sessions d’évaluation visant à sélectionner les projets de recherche (souvent collectifs) d’organismes de recherche (entre autres en provenance de l’ULiège !) jusqu’au suivi de ceux-ci sur une durée de cinq ans.
Un métier passionnant dans un univers multiculturel et interdisciplinaire, en lien avec des disciplines pointues maîtrisées par des chercheurs brillants dans des domaines recouvrant les dernières avances technologiques .
Certains projets menés grâce au soutien de l’ERCEA restent confidentiels. D’autres bénéficient d’un retentissement médiatique considérable. Parmi ces derniers figure la toute première image d'un trou noir, une collaboration scientifique mondiale qui constitue un exemple tout récent d’un projet ambitieux parmi tant d’autres financés par l’ERCEA sur un budget total annuel de 2,2 milliards d’euros.
Une personne ressource pour l’ULiège
De retour dans son alma mater, Lionel nous éclaire sur sa connaissance détaillée et sa vision de l’intérieur de l’Union Européenne. Il conseille les (futurs) diplômés présents de se préparer aux concours : il évoque, entre autres, les tests d’abstraction et de raisonnement numériques, et les sites à consulter tels que celui de l‘Epso ou d’Eurobrussels. Il informe le public sur les différents types de statuts présents au sein de l’U.E. et encourage les futurs diplômés à oser se lancer dans l’aventure européenne. La connaissance (ou expérience) de la recherche, la mobilité et la maîtrise d’une langue étrangère sont autant d’atouts favorisant l’engagement dans une EARC.
Perspective du futur
Un métier qui évolue vers le décloisonnement des disciplines
Selon Lionel Thelen, « on assiste de plus en plus, à notre niveau, à la création de liens forts entre domaines scientifiques qui, jusqu'il y a quelques années encore, s'ignoraient le plus souvent. Notre métier aide à changer la donne mais, en retour, il change également … nous pourrions devenir, en sus de notre rôle de coordinateurs, des facilitateurs de ce processus conjonctif conjuguant de manière de plus en plus prononcée les sciences dites "dures" et celles dites "molles"’. Cet élan vers davantage d’interdisciplinarité ouverte à des interactions vers la société civile constitue un des fondements des travaux menés au sein de l’ERCEA.
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