Faculté d'Architecture

La maison brûlée : exposition de l'atelier de Bloc 2

Projets des étudiants


Infos

Dates
Du 5 au 26 février 2020
Lieu
Faculté d'Architecture - Site Botanique
Rue Courtois
4000 Liège

Les travaux des étudiant.e.s de l'atelier d'architecture de bloc 2 du premier quadrimestre sont exposés du 5 au 26 février. Il s'agit d'une sélection de projets issus de l'exercice intitulé "la maison brûlée".

Un exercice présenté sous la forme d’une fiction

Dans un premier mouvement les étudiants se voit confier un exercice de représentation et d’analyse d’une référence architecturale. Ensuite un drame survient :

  • la maison remarquable brûle !
  • tous les plans d’origine brûlent !
  • toutes les maquettes brûlent !
  • toutes les archives brûlent !
  • toutes les publications brûlent !

Au monde entier, seuls restent les documents produits par les étudiants Bloc2 Faculté d’Architecture ULiège, et ce dans le cadre de l’exercice de dessins et de maquettes du premier quadrimestre de la promotion 2019-2020.

Dans un second mouvement les étudiants se voit confier la commande suivante : les descendants du maître-d’ouvrage du projet remarquable désirent reconstruire exactement le même projet ; ils désignent dès lors les étudiants Bloc2 de la Faculté d’Architecture ULiège comme auteurs de projets et leur font part :

  • de l’acquisition d’une parcelle sur base d’une maquette de promotion immobilière qui, malheureusement, n’a pas exactement les mêmes caractéristiques que le terrain d’origine.
  • d’un programme d’une habitation adapté à leur nouveau mode de vie.
  • d’un désiderata personnel injustifié.

A contrario d’une démarche architecturale du 20eme siècle qui s’est souvent caractérisée par un logique de rupture ( la table rase, la page vierge, la réinvention du neuf, l’émancipation de la signature,….), l’exercice prétend explorer une démarche dans le prolongement de réflexion et d’expérience issue de l’histoire de l’architecture. L’instant zéro du projet n’est dès lors plus une feuille immaculée en attente du geste libérateur, mais une feuille noire, saturée d’informations et de désirs, en attente d’une nouvelle synthèse.

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