Comment fonctionne le cerveau des entrepreneur·es ?
Une nouvelle étude à l’ULiège et un appel aux entrepreneur·es, confirmé·es et aux jeunes entrepreneur·es des incubateurs étudiant·es
Université publique ouverte sur le monde et ancrée dans le développement scientifique, culturel et économique de sa région, l'ULiège s'appuie sur ses trois piliers : l'enseignement, la recherche et l'engagement citoyen.
L'ULiège forme des citoyens responsables, dotés de connaissances de pointe et d'un esprit critique, capables de partager les savoirs et de faire progresser un monde de plus en plus complexe.
L'ULiège développe et valorise une recherche d’excellence, pluridisciplinaire et en prise directe avec ses enseignements.
L’ouverture au monde est au cœur des priorités de l’Université de Liège. L’institution propose de nombreuses formules de mobilité internationale tant à ses étudiants qu’à ses chercheurs et son personnel, permettant ainsi à chacun de renforcer ses compétences transversales et sa connaissance des langues.
L'ULiège : une expérience à vivre au quotidien. Implantée dans 3 villes et 4 campus, l'université est un acteur incontournable en termes d'environnement et de mobilité.
Si l'impact psychologique de la crise sanitaire commence à se dessiner chez l’adulte, il reste encore trop peu étudié chez l’enfant, hors quelques études chinoise ou espagnole par exemple, réalisées dans des pays où le confinement a été très strict. Les enfants ne sont évidemment pas indifférents à l'impact de la crise actuelle. Il est nécessaire de bien comprendre leurs réactions et leurs émotions pour répondre correctement à leurs besoins.
C’est le but de l’enquête menée par Céline Stassart, psychologue clinicienne, chercheuse-assistante en psychologie de la santé à l’Université de Liège.
L’enquête en cours, intitulée Étude sur l’impact psychologique (émotionnel et comportemental) de l’épidémie COVID-19 chez des enfants de 4 à 14 ans, cible les parents des enfants entre 4 et 14 ans, avec la particularité qu’ils doivent répondre enfant par enfant, et non pas globalement pour la famille.
Accéder à l'enquête (en ligne jusqu'au 22 mai)
Nous questionnons les parents pour connaître, à travers eux, le ressenti de l’état émotionnel et comportemental de leurs enfants. Comment, dans le contexte de la pandémie, les enfants « fonctionnent-ils » ? Qu’en est-il de l’impact de l’état émotionnel des parents, ou encore des nouvelles habitudes de vie ? Nous élargissons aussi l’enquête à la période du déconfinement car, à la suite des premières études en Chine et en Espagne, on constate que les mesures de confinement/déconfinement en vigueur ont aussi un impact spécifique.
En psychologie de la santé, on s’intéresse davantage à l’aspect préventif. L’objectif est de détecter des enfants avant même que les pathologies ne surviennent. Et donc à travers cette enquête, de déterminer les situations à risques pour ensuite établir des premières mesures d’intervention, et ainsi réduire les effets possibles de cette situation qui n’est pas prête de revenir à la normale.
On va notamment cibler le sentiment de frustration, comment les enfants la tolèrent-ils ? Leurs repères habituels sont chamboulés et on peut voir apparaître des difficultés à tolérer les frustrations. Est-ce que les modifications des habitudes, se préparer à aller à l’école par exemple, sont tolérées. Comment est ressenti le manque d’interactions sociales, comment les inquiétudes s’expriment-elles… ? Les enfants manifestent-ils de l’inquiétude par rapport à la santé en général, la leur, celle de leurs parents, de leur famille ? Malgré ces inquiétudes, en grande partie adaptatives au vu du contexte actuel, on sait, avec les modèles d’anxiété, que les comportements d’évitement renforcent les peurs.
Nous avons privilégié des thématiques générales pour tous les enfants mais des questions plus spécifiques concernent des enfants plus âgés ou plus jeunes. Par exemple, constate-t-on des régressions d’apprentissage, la propreté ou l’acquisition du langage chez les plus jeunes. Qu’en est-il de l’utilisation des écrans chez les plus âgés?
Dans une récente étude italienne liée à la crise sanitaire, les enfants semblent capables de s’adapter aux conditions du confinement, plus strict en Italie qu’en Belgique. Mais être capable de s’adapter ne veut pas forcément dire que ces enfants vont bien. Cette étude montre que la capacité de s’adapter ne serait pas signe de bien-être.
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