Dans le cadre d'un cycle consacré à la région namuroise dans l'histoire militaire britannique : des pages d'histoire et de mémoire oubliées, une leçon du Collège Belgique par Jean-François Husson
Les activités militaires britanniques en région namuroise sont très largement méconnues en dehors du siège de 1695, ce dernier étant lui-même moins connu que celui de 1692. Or, de nombreuses batailles ont eu lieu en tout ou partie sur le territoire de l’actuelle province de Namur et ont impliqué des troupes britanniques : Gembloux (1578), Walcourt (1689), Ramillies (1706), la Bataille des Ardennes (1944-45) ainsi que nombre d’opérations aériennes durant les deux guerres mondiales, dont des attaques de Zeppelins vers Londres et les attaques de représailles en résultant.
Quant au siège de 1695, son souvenir a été important et reste présent dans les traditions militaires britanniques : des navires, des unités et une marche militaire ont porté le nom ou le surnom de Namur, qui est aussi la citation la plus ancienne des régiments britanniques. Hélas, les fusions d’unités estompent ce souvenir, à quelques exceptions près.
Enfin, une analyse des données relatives aux 421 militaires britanniques des deux guerres mondiales reposant dans 27 cimetières apportent également d’intéressants éclairages dont le fait que la région namuroise fut terre de garnisons britanniques, canadiennes et australiennes en 1918-1919.
Le centenaire de la fin de la 1ère guerre mondiale, les liens entre Namur et Québec (avec l’inauguration d’un quai de Sambre portant le nom d’une unité de « Canadiens français »), les cérémonies d’hommage et autres expositions consacrées aux équipages britanniques d’appareils abattus durant la 2e guerre mondiale contribuent à rendre ce sujet d’actualité.
Né à Namur, le 31 janvier 1966, l'économiste Jean-François HUSSON enseigne à l'Université catholique de Louvain, à l'Université de Liège et à la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg. Il a crée en 2003 l'Observatoire des Relations Administratives entre les Cultes, la Laïcité organisée et l'Etat (ORACLE). Ses publications, recherches et interventions portent principalement sur le financement des cultes (auquel il consacre actuellement une thèse à l'Université de Liège) ainsi que la gestion publique du fait religieux et, par ailleurs, les finances publiques.
Placé sous l’égide de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts, qui a associé à son projet les Académies de Médecine, et de Langue et Littérature françaises, et sous le prestigieux parrainage du Collège de France, le Collège Belgique a l’ambition d’aborder autrement les matières traitées dans ses cours-conférences, dispensés à Bruxelles au Palais des Académies, à Namur au Palais provincial, à Liège et à Charleroi au Palais des Beaux-Arts.
Le Collège Belgique propose à chacun, tant à un public curieux qu’au chercheur spécialisé, des cours-conférences de haut niveau, orientés vers des thématiques peu explorées et aux confins de différentes disciplines. Il vise ainsi à sortir des universités, institutions artistiques et autres centres de recherche un savoir peu diffusé, afin de permettre à l’ensemble des citoyens d’y accéder.
À l'invitation de la Société Astronomique de Liège, un conférence par Gaëtan Greco
Le planétarium de l'observatoire de Cointe est accessible au public le deuxième samedi de chaque mois à 16h. Le spectacle du ciel est représenté et commenté au cours de la séance.
Une leçon du Collège Belgique par André DUMOULIN.
