Séance de Planétarium
Le planétarium de l'observatoire de Cointe est accessible au public le deuxième samedi de chaque mois à 16h. Le spectacle du ciel est représenté et commenté au cours de la séance.
Université publique ouverte sur le monde et ancrée dans le développement scientifique, culturel et économique de sa région, l'ULiège s'appuie sur ses trois piliers : l'enseignement, la recherche et l'engagement citoyen.
L'ULiège forme des citoyens responsables, dotés de connaissances de pointe et d'un esprit critique, capables de partager les savoirs et de faire progresser un monde de plus en plus complexe.
L'ULiège développe et valorise une recherche d’excellence, pluridisciplinaire et en prise directe avec ses enseignements.
L’ouverture au monde est au cœur des priorités de l’Université de Liège. L’institution propose de nombreuses formules de mobilité internationale tant à ses étudiants qu’à ses chercheurs et son personnel, permettant ainsi à chacun de renforcer ses compétences transversales et sa connaissance des langues.
L'ULiège : une expérience à vivre au quotidien. Implantée dans 3 villes et 4 campus, l'université est un acteur incontournable en termes d'environnement et de mobilité.
En parallèle de ses recherches doctorales qui portent sur le concept d’espace public, ses appropriations et ses transferts franco-allemands, la philosophe Caroline Glorie réalise des dessins aux pastels secs qui invitent le public à observer l'expression de colère, de joie, de tristesse, et d'espoir dans des regards et des corps de femmes.
Caroline Glorie est chercheuse au département Médias, Culture et Communication de l’ULiège. Après un master en philosophie, elle réalise une thèse au sein du projet ARC-GENACH « Genèse et actualité des Humanités critiques. France – Allemagne 1945-1980 ».
Grâce à la bijouterie Odette, située dans le vieux centre de Liège, elle expose pour la première fois ses dessins aux pastels secs. Entre les vitrines de créateurs et d’artisans de bijoux, les dix-neufs dessins de l’exposition « Espace sensible » invitent à un voyage à plusieurs épaisseurs. On voit des corps féminins, des visages et des regards dessinés avec des couleurs vives et des traits vigoureux. L’exposition a pour thème principal les émotions. La colère, la joie et la tristesse sont évoquées avec leurs dimensions de fragilité et de force : la colère est empouvoirante, la tristesse est calme et résiliente, la joie est une extase.
« La main verte » représente la tension créatrice de la main, outil au service du dessin et des bijoux, l’énergie circule par traits jaunes et organes, les muscles sont maigres, à la fois puissants et faibles. Tout autant l’est le trait du pastel sec, à la fois fragile car il peut être effacé, estompé ou flouté, et fort car il est immédiat, sans gommage et sans reprise. « Les trois couleurs » est un dessin qui superpose un visage et des corps expressifs. Le dessin est empreint de tristesse, mais de quelle tristesse ? De nostalgie ou d’acceptation ? « Le corps noir » représente un corps qui danse et qui combat, pris dans le mouvement des couleurs qui rappellent le vent, le changement et des silouettes lointaines.
Les dessins ont été réalisés entre 2008 et 2020, dans l’espace du privé et de l’intime, sans que la technique utilisée n’évolue. Ce qui a changé, c’est ce que représentent les dessins, accompagnant de nouveaux apprentissages et efforts à fournir. Ainsi, « Personnel scientifique » connecte le travail de représentation du corps scientifique de la Faculté de Philosophie et Lettres et l’impact qu’on peut vouloir d’un dessin. Il y est question de colère, une colère pleine de force et d’espoir, comme dans beaucoup d’autres dessins de cette exposition.
Le dessin est un espace de travail parallèle au travail de thèse de Caroline Glorie. Sa thèse porte sur le concept d’espace public, ses appropriations et ses transferts franco-allemands. Ce concept est institué par Jürgen Habermas en 1962 et a donné lieu, en réaction à ses dimensions universaliste et libérale, à la création d’autres concepts comme celui d’espace public oppositionnel (Oskar Negt et Alexander Kluge) et de contre-public subalterne (Nancy Fraser), créés pour diversifier, multiplier et inscrire la réflexion sur la publicité dans une visée politique marxiste et émancipatrice.
Le planétarium de l'observatoire de Cointe est accessible au public le deuxième samedi de chaque mois à 16h. Le spectacle du ciel est représenté et commenté au cours de la séance.
Une leçon du Collège Belgique par André DUMOULIN.
Le planétarium de l'observatoire de Cointe est accessible au public le deuxième samedi de chaque mois à 16h. Le spectacle du ciel est représenté et commenté au cours de la séance.