Né en 1976 au sein d’une famille de musiciens professionnels, c’est à l’âge de trois ans qu’Alexandre Debrus suit sa première leçon de violon donnée par son oncle violoniste et compositeur Marcel Boucher. À quatre ans, il reçoit son premier violoncelle et bénéficie des conseils de sa mère. Très jeune, il assiste aux répétitions de l’Orchestre Symphonique de la RTBF où son père Raoul Debrus et sa mère Eliane Debrus-Boucher assument respectivement les rôles de solistes aux pupitres d’alto et de violoncelle. Durant son enfance Alexandre travaillera en parallèle au Violoncelle, la trompette, le trombone à coulisse, et le piano.
Il donne à douze ans ses premiers concerts et est admis à seize ans dans la classe de Luc Dewez au Conservatoire Royal de Musique de Mons. A dix-neuf ans, diplômé, il se perfectionne à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique avec le violoncelliste belge Luc Dewez. Il suit les cours de Mischa Maisky et Marc Drobinsky à l’Accademia Chigiana de Sienne, où il obtient le diplôme de mérite ainsi que la bourse d’étude. Il travaille auprès de Marc Drobinsky à Paris, suit l’enseignement de Yvan Monighetti à la “Musikhochschule” de Bâle, puis profite des précieux conseils de Mstislav Rostropovitch à Belœil.
Plusieurs bourses et prix lui sont attribués tels que le Mérite Culturel Waterlootois en 1995, le diplôme de mérite ainsi que la bourse d’étude de l’Accademia Chigiana de Sienne en 1996, le prix du Concours "Mathilde Horlait Dapsens" en 1999 avec le pianiste Giovanni Mastroserio ainsi que le prix de la SABAM pour la meilleure interprétation d'une œuvre belge. En 2001, suite à une enquête publique et un vote de la population de la ville de Waterloo, quant à ses artistes les plus appréciés, Alexandre Debrus obtient le “Lion de Cristal” qui récompense le meilleur espoir musical. Il reçoit également une bourse de la promotion 2004 de la “Fondation Belge de la Vocation” (VOCATIO) et en 2007, Alexandre est mis à l’honneur par la ville de Nagakute au Japon, qui lui a attribué son titre de citoyen d’honneur.
Karin Lechner naît à Buenos Aires en Argentine. Elle passe son enfance à Caracas au Venezuela où elle commence sa formation musicale sous la direction de sa mère, la pianiste Lyl Tiempo. Elle fait sa première apparition publique à l’âge de cinq ans et c’est également à Caracas qu’elle fait ses débuts avec orchestre, à l’âge de 11 ans. Karin Lechner s’installe ensuite en Europe. A Londres, elle étudie sous la conduite de Maria Curcio et à Paris, sous celle de Pierre Sancan. Martha Argerich, Nelson Freire, Daniel Barenboim et Rafael Orozco l’orientent et la guident sur la route de la musique. A 13 ans, elle se produit pour la première fois à Washington ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam où elle assure, comme soliste avec l’orchestre Philharmonique d’Amsterdam, le concert d’ouverture du Holland Festival.
Depuis lors, elle mène une carrière internationale active qui inclut des prestations en Autriche, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne, Italie, Norvège, Espagne, Suède, Suisse, ainsi comme aux Etats-Unis, Argentine, Brésil, Uruguay, Venezuela, Mexique et Japon.
C’est à l’âge de 13 ans que Karin Lechner a enregistré, chez EMI, son premier disque: des œuvres de Johan-Sebastian Bach, Robert Schuman et Frederic Chopin. A 15 ans, elle enregistra chez CBS, les concerts n°1 de Ludwig van Beethoven et le K 467 de Wolfgang Amadeus Mozart, ensuite un récital incluant des œuvres de Ludwig van Beethoven, Robert Schumann et Maurice Ravel. Accompagnée du Franciscan Quartet, elle sortit un disque avec les concerts K. 413, 414 et 415 de Wolfgang Amadeus Mozart. Et deux autres albums, accompagnée par l’Orchestre Symphonique de Berlin où elle interprétait les Concerts n° 1 et n° 2 de Johannes Brahms.
Elle débuta comme chef d’orchestre, à Londres, au St’ John’s Smith Square, dans le Concerto 1 de Ludwig van Beethoven pour piano que joua sa fille Natasha Binder qu’elle dirigea également à Bruxelles dans Wolfgang Amadeus Mozart.
