200 ans de la cristallerie du Val Saint Lambert
2026 marquera les 200 ans de la cristallerie du Val Saint Lambert. L’Université de Liège a décidé de réaliser une exposition portant sur le verre dans la société actuelle.
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« Première lumière » pour le Télescope International à Miroir Liquide (ILMT) sur le site de Devasthal Peak. Un projet dirigé par le Pr Jean Surdej et développé avec le CSL et la société AMOS.
Les astronomes indiens, belges et canadiens disposent d'un nouvel outil pour observer le cosmos avec la mise en service du télescope international à miroir liquide (ILMT). Situé à Devasthal Peak (à 2450 mètres d'altitude) dans la chaîne centrale de l'Himalaya en Inde, cet instrument novateur utilise un miroir rotatif de 4 mètres de diamètre, recouvert d'un mince film de mercure liquide, pour collecter et focaliser la lumière. Le télescope est conçu pour étudier la bande de ciel qui passe au-dessus de nos têtes chaque nuit, ce qui lui permet d'identifier des objets transitoires ou variables tels que des supernovae, des lentilles gravitationnelles, des débris spatiaux, des astéroïdes, etc.
« Les données collectées seront idéales pour effectuer une étude photométrique et astrométrique approfondie de la variabilité sur une période de 5 ans », explique le directeur du projet, le professeur Jean Surdej (ULiège & Université de Poznan, Pologne).
Les télescopes à miroir liquide tirent parti du fait que la surface d'un liquide en rotation prend naturellement une forme parabolique, ce qui est idéal pour focaliser la lumière. Un mince film transparent de mylar protège le mercure du vent. La lumière réfléchie passe par un correcteur optique sophistiqué à lentilles multiples qui produit des images nettes sur un large champ de vision. Une caméra électronique grand format, située au foyer, enregistre les images. Le professeur Paul Hickson (Université de la Colombie-Britannique, Canada), expert en technologie des miroirs liquides, ajoute que « la rotation de la Terre fait dériver les images sur la caméra, mais ce mouvement est compensé électroniquement par la caméra. Ce mode de fonctionnement augmente l'efficacité de l'observation, et rend le télescope particulièrement sensible aux objets peu lumineux et diffus. »
« L'ILMT est le premier télescope à miroir liquide conçu exclusivement pour les observations astronomiques installé sur le site Devasthal d'ARIES », a mentionné le Pr Dipankar Banerjee, directeur d'ARIES (Aryabhatta Research Institute of observational sciencES), un institut autonome sous l'égide du Department of Science and Technology (DST), Govt. of India. Le professeur Banerjee a indiqué que le site de Devasthal accueille désormais deux télescopes de quatre mètres - l'ILMT et le Devasthal Optical Telescope (DOT). Tous deux sont les télescopes à plus grande ouverture disponibles en Inde.
« Lorsque les opérations scientifiques régulières commenceront plus tard cette année, l'ILMT produira environ 10 Go de données chaque nuit, qui seront rapidement analysées pour révéler les sources stellaires variables et transitoires », a déclaré le Dr Brajesh Kumar, scientifique du projet ILMT. Le DOT de 3,6 mètres, avec la disponibilité d'instruments sophistiqués, permettra des observations de suivi rapides des sources transitoires nouvellement détectées avec l'ILMT.
« La richesse des données générées par l'étude ILMT sera exemplaire. À l'avenir, plusieurs jeunes chercheurs travailleront sur différents programmes scientifiques utilisant les données de l'ILMT », a déclaré le Dr Kuntal Misra, responsable du projet ILMT à ARIES. Le professeur Banerjee est enthousiaste quant à l'application des algorithmes de Big Data et d'Intelligence Artificielle/Machine Learning (IA/ML) qui seront mis en œuvre pour classer les objets observés avec l'ILMT. Il a déclaré : « J'espère que ce projet attirera et motivera plusieurs jeunes issus de milieux scientifiques et d'ingénierie à relever des problèmes complexes. »
La collaboration ILMT inclut des chercheurs de ARIES, l’Université de Liège et l'Observatoire royal de Belgique en Belgique, l'Observatoire de Poznan en Pologne, l'Institut astronomique Ulugh Beg de l'Académie des sciences d'Ouzbékistan et l'Université nationale d'Ouzbékistan, l'Université de Colombie-Britannique, l'Université Laval, l'Université de Montréal, l'Université de Toronto, l'Université York et l'Université de Victoria au Canada.
Le télescope a été conçu et construit par la société AMOS et le Centre Spatial de Liège en Belgique.
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