Défense de thèse de Daniel Kyungu
Infos
Bât. N1d - Rue Saint-Gilles, 199
4000 Liège Voir la carte
Nous avons le plaisir de vous informer que Daniel Kyungu défendra publiquement sa thèse de Doctorat en sciences économiques et de gestion le 28 septembre prochain à 13h30 à HEC Liège :
"Insertion socioprofessionnelle des personnes en situation de handicap moteur (PSHM) dans la province du Haut-Katanga en République Démocratique du Congo (RDC): diagnostic et pistes d’action"
Dans la salle : 0/86 (N1d HEC).
Il est possible de rejoindre la défense via Teams
Membres du Jury
- Prof. Annie Cornet (Promotrice, HEC Liège -École de gestion de l'Université de Liège)
- Prof. Didier Van Caillie (Président , HEC Liège -École de gestion de l'Université de Liège)
- Prof. Annick Comblain (Université de Liège)
- Prof. M’Bayo Musewa Laki Maurice (Université de Lubumbashi, RDC)
- Prof. Émérite Michel Mercier (Université de Namur)
Résumé
Cette recherche est ciblée sur les trajectoires socioprofessionnelles des personnes en situation de handicap (PSH) moteur dans le Haut-Katanga. Les objectifs de cette recherche sont de comprendre le vécu socioprofessionnel des PSH moteur en RDC et d’identifier les facteurs individuels, organisationnels et sociétaux qui influencent leurs trajectoires socioprofessionnelles. La récolte de données a été faite à l’aide de la technique de récits de vie. 23 personnes ont été interviewées : 20 PSH, 2 enseignants et 1 responsable d’une ONG locale d’accompagnement des PSH. Les résultats montrent que leurs trajectoires sont discontinues, avec beaucoup de fragilité, due au manque de revenus et au fait qu’ils ont surtout des activités informelles. On montre l’interaction entre les facteurs individuels, comme le niveau d’étude et de formation, les facteurs organisationnels (secteur d’activité) et les facteurs sociétaux, principalement la sorcellerie, la famille, l’enseignement, la religion, les politiques publiques et la situation socio-économique de la RDC. On voit clairement, aussi, la déficience de l’État congolais à venir en aide à ces personnes fragilisées et la place des églises dans l’organisation de l’aide à la place d’un État déficient (enseignement, structures d’accueil, etc.). Les problèmes de rejet avec un regard social stigmatisant pèsent sur la PSH mais aussi sur sa famille. Nous montrons aussi les modalités de résilience des PSH qui doivent faire leur place dans une société qui les rejette et qui ne peuvent compter sur un État déficient.