Cycle de conférences

Les slogans de mai 68


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Les slogans de mai 1968, victimes de la crise de la cinquantaine ? Faut-il définitivement enterrer ces idéaux ? Au contraire, redonner vigueur à ces valeurs? Servent-elles toujours notre épanouissement personnel, intellectuel, social et critique? En bref, quelle est leur actualité en 2018? Ces slogans doivent-ils être réactivés ? Résonnent-ils autrement aujourd’hui qu’hier ?

Pour en discuter, la Maison des Sciences de l’Homme de l'Université de Liège organise un cycle de rencontres-débats avec la participation de conférenciers issus de six Facultés de l’ULiège : la Faculté de Philosophie et Lettres, la Faculté de Sciences Sociales, HEC École de Gestion, la Faculté d’Architecture, la Faculté de Droit, Science Politique et Criminologie, la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Éducation.

Chacune de ces conférences interdisciplinaires sera thématiquement organisée autour d’un célèbre slogan de mai 68, qui trouvera par ailleurs un écho dans un cycle de documentaires d’époque projetés dans les cinémas des Grignoux et introduits par différents chercheurs de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’ULiège.

Toutes les conférences ont lieu de 18h à 20h au Salon des Lumières de la Cité Miroir,

Entrée gratuite sur réservation.

 

Élections, piège à cons

Par Marc Jacquemain et Jérôme Jamin

Le jeudi 8 février 2018

Élection de Donald Trump aux USA, montée de l’extrême droite en Europe, report des élections présidentielles en Afrique, taux d’abstention record… Ce slogan semble aujourd’hui connaître une bien étrange actualité. Pour quelles raisons mai 68 a t-il vu naître ce slogan? Et quel est son sens aujourd’hui? Le vote a t-il perdu de sa valeur? Assiste t-on aujourd’hui à un désenchantement de la démocratie?

Marc Jacquemain est docteur en sociologie. En faculté des Sciences sociales, ses cours portent sur la tenue des enquêtes d'opinion alors que ses recherches s'intéressent à la sociologie des idéologies et des identités contemporaines.
Jérôme Jamin estl licencié en Philosophie, maître en Relations internationales et politique européenne et docteur en science politique. Enseignant-chercheur en faculté de Droit, Science politique et Criminologie, il se spécialise dans les théories et doctrines politiques contemporaines, avec un intérêt particuler pour les partis d'extrême droite et la politique américaine.

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Il est interdit d’interdire

Par Antoine Janvier et Fabienne Glowacz

Jeudi 15 mars 2018

Antoine Janvier est docteur en philosophie et enseigne, en faculté de Philosophie et Lettres, la philosophie du droit, la philosophie de l'éducation et la philosophie de la citoyenneté.
Fabienne Glowacz est docteur en psychologie. En Faculté de Psychologie, Logopédie et des Sciences de l’Éducation ses cours abordent les thèmes de la psychologie criminologique, les dispositifs de réinsertion et la délinquence sexuelle.

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On ne tombe pas amoureux d’une courbe de croissance

Par Jacques Defourny et Catherine Fallon

Jeudi 19 avril 2018

Jacques Defourny est docteur en sciences économiques de Liège et diplômé en administration publique de l'université Cornell. Professeur à HEC École de Gestion, il est en outre l'un des fondateurs et le directeur du Centre d'Économie Sociale.
Catherine Fallon est ingénieur chimiste et docteur en science politique et sociale. Enseignante-chercheur en Faculté de Droit, Science politique et Criminologie, elle se spécialise dans les questions des politiques et de l'action publique, notamment en matière de politique scientifique.

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Sous les pavés, la plage

Par Géraldine Brausch et Stéphane Dawans

Jeudi 3 mai 2018

Géraldine Brausch est Professeure de philosophie à la Haute-École Charlemagne de Liège et collaboratrice scientifique à l'ULiège en faculté de Philosophie et Lettres et à la Maison des Sciences de l’Homme.
Stéphane Dawans est professeur en Faculté d’Architecture où il s'intéresse au rapports entre le droit, la philosophie, la sociologie et les espaces et territoires urbains.

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Conférences passées

Vivre sans temps mort, jouir sans entraves

Par Chris Paulis et François Pichault

Jeudi 25 janvier 2018

Avec les smartphones et l’accès aisé aux mails professionnels, le travail s’impose de plus en plus dans la sphère privée. Est-il encore possible de fermer la porte du bureau, sans culpabilité ? Les temps morts ont-ils fini par disparaître de nos vies avec le développement des nouvelles formes de travail, donnant une étrange actualité aux slogans de 68? La libération des modes d’engagement dans le travail, celle du corps, du couple, la revendication à la jouissance sans entraves sont-elles toujours d’actualité ? Plus de tabou? Plus d’interdit? Pourtant le pendant féminin du Don Juan, du dragueur, du tombeur reste la nymphomane, l’obsédée ou la salope. Et « l’enfant si je veux… » a des résonances socio-affectives bien peu proches du vrai choix…

Chris Paulis est docteur en anthropologie et dispense, tant en faculté de Philosophie et Lettres qu'en faculté de Médecine ou Sciences sociales, des cours en rapport avec la sexulaité et les relations interculturelles.
François Pichault est docteur en sociologie, professeur ordinaire à HEC École de Gestion et directeur du LENTIC où ses recherches portent principalement sur la gestion des ressources humaines et le Management.

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