Institution

Rassemblement en faveur de la libération de Hamid Babaei

L'ULiège se mobilise pour la libération de Hamid Babaei


Infos

Dates
26 février 2018
Lieu
ULiège - HEC École de gestion
rue Louvrex, 14
4000 Liège
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Horaires
Rendez-vous dès 18h

Amnesty International Belgique et l’Université de Liège invitent à un grand rassemblement à HEC Liège, le lundi 26 février à 18h00, en faveur de la libération de Hamid Babaei, jeune doctorant iranien à HEC-ULg condamné par un tribunal iranien à 6 ans d’emprisonnement pour avoir refusé d’espionner d’autres étudiants iraniens en Belgique.

Le dernier rapport d'Amnesty, daté du 20 décembre 2017, reste on ne peut plus alarmant

IRAN : Hamid Babaei - 4 ans de Mobilisation en Belgique

En savoir plus sur Hamid Babaei

Arrêté et condamné

Hamid Babaei et son épouse, Cobra Parsajoo, 29 ans, également étudiants de troisième cycle en Belgique, étaient retournés en Iran pour des vacances en juillet 2013. Hamid a été arrêté en août 2013 et condamné à six ans d'emprisonnement le 21 décembre 2013 pour "atteinte à la sécurité nationale par la communication avec des Etats hostiles [à savoir la Belgique]" par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire. Le ministère du renseignement lui avait demandé d'espionner des étudiants iraniens vivant en Belgique, où il poursuivait ses études de troisième cycle, mais il a refusé de le faire. Cela explique, semble-t-il, les charges retenues contre lui. La bourse et les autres fonds que l'Université de Liège lui versait au titre de ses études ont été considérées comme des "preuves" de ses activités présumées pour le compte d'"Etats hostiles".

"Atteinte à la sécurité nationale"

Dès le début, Cobra a mené une campagne pacifique en faveur de son mari, notamment en accordant des interviews à des médias étrangers.En mai, Cobra a appris qu'elle allait être soumise, elle aussi, à un procès mais elle ignore quand celui-ci aura lieux. Elle est pour le moment toujours en liberté, mais elle est frappée d'une interdiction de voyager et est déchue de ses droits civiques. Hamid Babaei aurait subi des pressions l'incitant à faire des "aveux" télévisés l'incriminant ainsi que sa femme. Il aurait cependant refusé de le faire. Hamid n'a pas été autorisé à engager l’avocat de son choix. Le tribunal lui a commis un avocat d'office après qu'il a été interrogé et détenu pendant au moins 35 jours à la prison d'Evin, à Téhéran.

Hamid Babaei avait interjeté appel le 2 février 2014 auprès de la 54e chambre de la cour d'appel de Téhéran, mais début mai, l'appel a été rejeté.

 

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