Le Ministre Pierre-Yves Jeholet visite les labos et spin-offs de l’ULiège


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L’écosystème de valorisation de la recherche de l’Université de Liège a été présenté vendredi 2 février 2018 à Pierre-Yves Jeholet, Vice-président du Gouvernement wallon et Ministre de l’Economie, de la Recherche et de l’Innovation

Reçu dans un premier temps à l’Interface Entreprises-Université de Liège par le Recteur Albert Corhay, le Premier Vice-recteur Eric Haubruge et le Vice-recteur à la recherche Rudi Cloots, le Ministre a découvert le dispositif mis en place par l’ULiège. Celui-ci couvre la chaîne complète, depuis la détection de projets dans les laboratoires, la protection de la propriété intellectuelle, le financement et le montage de sociétés spin-offs, jusqu’à la valorisation des participations via la société Gesval. Michel Morant, directeur de l’Interface Entreprises-ULiège, et Nathalie Benoît, administrateur délégué de Gesval s.a., ont détaillé les instruments et les chiffres de l’ULiège.

Regroupée dans 55 Unités de recherche pluridisciplinaires, la recherche à l’Université de Liège alimente chaque année de nombreux projets qui, détectés et accompagnés, peuvent aboutir à une valorisation sous la forme de partenariats, d’accords de licence ou de création d’entreprises. Parallèlement, l’ULiège stimule les interactions avec les opérateurs technologiques, l’industrie et les entreprises à travers la mise en place de nouvelles plateformes d’innovation dans les domaines de la santé, des matériaux, de l’eau/environnement, des biotechs, du spatial, de l’agro-alimentaire et de la thématique ville & territoire.

Plan Marshall, WALLInnov, Welbio, FEDER… l’Université de Liège a noué des liens étroits avec La Wallonie et les Fonds structurels européens à travers des projets conjoints de recherche et d’innovation qu’elle coordonne ou auxquels elle participe.

Cette politique active de soutien à l’innovation et à la valorisation des résultats de la recherche, qui caractérise l’Université de Liège depuis plusieurs décennies et en fait une des plus dynamiques en Belgique, se traduit en quelques chiffres :

  • 143 spin-offs créées, dont 106 toujours en activité
  • Plus de 1500 emplois qualifiés créés
  • 300 millions d’euros de fonds propres cumulés

PhysIOL, GREENMAT, Cyclotron

PhysIOL est une des toutes premières spin-offs créées dès 1986 par l’Université de Liège. La société est spécialisée dans la recherche, le développement et la fabrication d’implants oculaires destinés à la chirurgie de la cataracte. Implantée au LIEGE science park, elle est aujourd’hui en pleine croissance avec plus de 200 emplois à Liège mais aussi dans ses filiales à Rome et en Suède. Le Ministre Pierre-Yves Jeholet a pu se rendre compte de ses perspectives de croissance remarquables. En effet, le marché mondial de PhysIOL est très prometteur compte tenu de l’incidence de la maladie et de la très haute qualité de ses produits, particulièrement appréciés des patients comme des ophtalmologues.

La visite ministérielle s’est poursuivie au laboratoire GREENMAT (Group of Research in Energy and ENvironment from MATerials) de l’Université de Liège, spécialisé dans le développement et la caractérisation de matériaux inorganiques sous forme de poudres, de matériaux massifs ou de dépôts sur substrats. Les activités dans le domaine des matériaux fonctionnels à haute valeur ajoutée ont été présentées, notamment à travers des applications industrielles particulièrement intéressantes dans les domaines de l’énergie (ex. vitrages électrochromes, de nouvelles batteries 3D améliorant le stockage de l’électricité,…), de l’environnement (ex. le recyclage des panneaux photovoltaïques,…) et de la santé (ex. des inhalateurs à poudre sèche pour optimaliser la délivrance du médicament, l’impression 3D d’implants pour la chirurgie maxillo-faciale…).

C’est au Centre de recherches du Cyclotron que la visite a pris fin par un échange direct avec les jeunes entreprises radio-pharmaceutiques hébergées à l’intérieur du centre (Elysia, Osimis, Anmi, Nucleis,…). « C’est un phénomène nouveau : avant les spin-offs s’installaient hors de l’Université, désormais elles se développent au plus près du laboratoire universitaire, dans les bâtiments mêmes de l’Université. C’est le cas ici au Cyclotron. C’est un facteur d’émulation mutuelle, très favorable à l’innovation », souligne le Pr Eric Haubruge.

« Liège tient une place remarquable dans le domaine des radio-pharmaceutiques. Les entreprises réunies ici au Cyclotron et dans l’environnement de l’Université de Liège représentent une grande part du marché mondial dans ce secteur très spécifique et hyper-qualifié. Il y a des emplois ! », a conclu François Moonen, le fondateur d’Elysia, autre exemple de (jeune) spin-off liégeoise en pleine croissance

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