200 ans de la cristallerie du Val Saint Lambert
2026 marquera les 200 ans de la cristallerie du Val Saint Lambert. L’Université de Liège a décidé de réaliser une exposition portant sur le verre dans la société actuelle.
Université publique ouverte sur le monde et ancrée dans le développement scientifique, culturel et économique de sa région, l'ULiège s'appuie sur ses trois piliers : l'enseignement, la recherche et l'engagement citoyen.
L'ULiège forme des citoyens responsables, dotés de connaissances de pointe et d'un esprit critique, capables de partager les savoirs et de faire progresser un monde de plus en plus complexe.
L'ULiège développe et valorise une recherche d’excellence, pluridisciplinaire et en prise directe avec ses enseignements.
L’ouverture au monde est au cœur des priorités de l’Université de Liège. L’institution propose de nombreuses formules de mobilité internationale tant à ses étudiants qu’à ses chercheurs et son personnel, permettant ainsi à chacun de renforcer ses compétences transversales et sa connaissance des langues.
L'ULiège : une expérience à vivre au quotidien. Implantée dans 3 villes et 4 campus, l'université est un acteur incontournable en termes d'environnement et de mobilité.
Benjamin Rubbers, chercheur au Laboratoire d'Anthropologie Sociale et Culturelle (LASC - Faculté des Sciences sociales) décroche un ERC Consolidator Grant pour continuer ses recherche dans le domaine de l' anthropologie du travail. Baptisé WORKINMINING, le projet soutenu par l'Europe se concentre sur la micropolitique du travail dans les sociétés minières d'Afrique centrale.
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enjamin Rubbers, docteur en anthropologie, a décroché pour son projet ce qui s’apparente sur le plan financier au Graal du chercheur : un contrat européen délivré par l’European Research Council (ERC) pour une durée de cinq ans. Avec un soutien financier allant de 1,5 à 2,5 millions d’euros selon les cas, l’ERC représente un financement de poids. Le projet de Benjamin Rubbers et de son équipe est original à deux titres. En effet, il s’agit tout d’abord d’une étude qui cherche à comparer de façon exhaustive les politiques du travail des nouveaux investisseurs miniers et leurs conséquences dans deux pays d’Afrique centrale, le Congo et la Zambie. Ces deux États ont connu un rebond minier au cours de ces deux dernières décennies, surtout dans le secteur du cuivre.
Par ailleurs, avoir choisi d’étudier ce sujet sous l’angle de la question du travail constitue la deuxième originalité. « C’était un axe assez classique dans les années 1970 mais qui était passé au second plan au cours de ces trois ou quatre dernières décennies dans l’étude des investissements miniers. Nous, nous avons choisi de partir de la question du travail pour déterminer comment ces investissements sont négociés et gérés et quelles en sont les conséquences », précise Benjamin Rubbers. En toile de fond, il y a l’hypothèse selon laquelle les sociétés qui développent de nouveaux projets industriels et miniers ne s’inscrivent pas en rupture par rapport au paternalisme pratiqué pendant l’ère coloniale et post-coloniale lorsque le secteur était dominé par des entreprises publiques telles que la Gécamines au Congo et la Zambia Consolidated Copper Mines en Zambie. Il s’ensuit dès lors pour ces nouveaux acteurs la nécessité d’adapter leurs modèles managériaux aux contraintes locales d’une part, et, d’autre part, de se positionner comme entités citoyennes à l’échelle d’un pays et à l’échelle globale.
La problématique du travail a aussi ceci d’intéressant qu’elle a des liens avec des disciplines diverses comme la sociologie mais aussi l’histoire et la science politique. Le projet WorkinMining ras-semble ainsi une équipe interdisciplinaire avec trois anthropologues, un sociologue, un post-doctorant spécialiste du développement et un politologue. « Ceci témoigne d’une ouverture et d’un certain dialogue entre des disciplines (sociologie/anthropologie), mais aussi entre les thématiques (le travail, l’immigration, la famille, la parenté) qui se trouvent toutes réunies dans ce projet », conclut le chercheur.
En savoir +
Les ERC Grants constituent des instruments majeurs déployés par le Conseil Européen de la Recherche pour financer des projets de recherche en Europe. La procédure, extrêmement sélective, ne retient que les meilleurs chercheurs et des projets de recherche de très haut niveau, mêlant audace et compétence pour s’attaquer à des voies de recherche inédites susceptibles, en cas de succès, d’enrichir substantiellement les connaissances.
Il y a 5 types de subventions : Starting Grants, Consolidator Grants, Advanced Grants, Synergy Grants et Proof of Concept
Les subventions ERC Consolidator sont conçues pour aider les chercheurs qui souhaitent établir leur équipe de recherche et continuer à développer une carrière en Europe. Le programme soutient de nouvelles équipes de recherche indépendantes, créées récemment, qui excellent dans un domaine bien précis.
2026 marquera les 200 ans de la cristallerie du Val Saint Lambert. L’Université de Liège a décidé de réaliser une exposition portant sur le verre dans la société actuelle.
Coordonné par l'Université de Liège, le projet souhaite continuer à positionner la Grande Région comme un modèle européen pour la gestion efficace des ressources et des déchets technologiques.
Une nouvelle étude à l’ULiège et un appel aux entrepreneur·es, confirmé·es et aux jeunes entrepreneur·es des incubateurs étudiant·es