
Tamara Dangouloff, lauréate d'un Prix de l’Académie Royale de Médecine de Belgique
Chercheuse en faculté de Médecine de l’Université de Liège, elle reçoit ce prix pour ses travaux sur le dépistage néonatal de l’amyotrophie spinale.
Université publique ouverte sur le monde et ancrée dans le développement scientifique, culturel et économique de sa région, l'ULiège s'appuie sur ses trois piliers : l'enseignement, la recherche et l'engagement citoyen.
L'ULiège forme des citoyens responsables, dotés de connaissances de pointe et d'un esprit critique, capables de partager les savoirs et de faire progresser un monde de plus en plus complexe.
L'ULiège développe et valorise une recherche d’excellence, pluridisciplinaire et en prise directe avec ses enseignements.
L’ouverture au monde est au cœur des priorités de l’Université de Liège. L’institution propose de nombreuses formules de mobilité internationale tant à ses étudiants qu’à ses chercheurs et son personnel, permettant ainsi à chacun de renforcer ses compétences transversales et sa connaissance des langues.
L'ULiège : une expérience à vivre au quotidien. Implantée dans 3 villes et 4 campus, l'université est un acteur incontournable en termes d'environnement et de mobilité.
Conçu pour identifier et étudier des objets transitoires ou variables dans notre galaxie et au-delà, l’ILMT – le télescope international à miroir liquide – vient d’être inauguré en Inde en présence notamment d’Anne-Sophie Nyssen (Rectrice de l’Université de Liège), Didier Vanderhasselt (Ambassadeur de Belgique en Inde), Brigitte Decadt (BELSPO) et Jean Surdej (Université de Liège), initiateur du projet.
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es astronomes indiens, belges et canadiens disposent d'un nouvel outil pour observer le cosmos avec la mise en service du télescope international à miroir liquide (ILMT). Situé au sein de l’Observatoire de Devasthal, dans la chaîne centrale de l'Himalaya en Inde, ce télescope utilise un miroir rotatif de 4 mètres de diamètre, recouvert d'un mince film de mercure liquide, pour collecter et focaliser la lumière. Le télescope est conçu pour étudier la bande de ciel qui passe au-dessus de nos têtes chaque nuit, ce qui lui permet d'identifier des objets transitoires ou variables tels que des supernovæ, des lentilles gravitationnelles, des débris spatiaux, des astéroïdes, etc.
Présente à l’inauguration du télescope, la rectrice Anne-Sophie Nyssen s’est réjouie que l’Université de Liège soit à l’origine de ce projet, l’instrument ayant été réalisé par la société Amos, spin-off de l’ULiège. « Ceci souligne une nouvelle fois les compétences de notre Université dans le domaine spatial et astrophysique. Il est le résultat d’un projet imaginé il y a de nombreuses années déjà et poursuivi avec persévérance par le Pr Jean Surdej. C’est un événement important pour la science et la collaboration scientifique internationale. »
La mise en place de ce télescope et son opérationnalisation s’inscrit dans le cadre du Réseau Belgo-Indien pour l'Astronomie et l'Astrophysique (BINA). L’inauguration du télescope s’est déroulée en présence d’Anne-Sophie Nyssen (Rectrice de l’ULiège), le Pr Jean Surdej (responsable du projet), le Professeur Ronald van der Linden (Directeur de l’Observatoire Royal de Belgique), Monsieur Didier Vanderhasselt (Ambassadeur de Belgique en Inde), Madame Brigitte Decadt (BELSPO) et des représentants indiens.
L'observatoire de Devasthal est un site astronomique en Inde, situé à une altitude de 2450 mètres dans la région Kumaun de l'Himalaya, dans le district de Nainital, dans l'état d'Uttarakhand. Il est exploité par l'Aryabhatta Research Institute of Observational Sciences (ARIES ; Nainital, Inde) et abrite actuellement trois télescopes : un télescope optique de 1,3 m et deux télescopes dits indo-belges. Le télescope optique Devathal de 3,6 m (DOT ; Fig. 1, gauche et milieu) a reçu ce statut parce qu'il a été construit par AMOS (Advanced Mechanical and Optical Systems ; Liège, Belgique) avec un soutien financier de 2 000 000 € du Bureau fédéral de la politique scientifique belge (BELSPO ; gouvernement belge). En contrepartie de cette aide financière, 7 % du temps de fonctionnement du télescope avec le DOT est réservé à des projets menés par des astronomes belges. Le télescope international à miroir liquide de 4 m (ILMT ; Fig. 1, droite) est une initiative belge menée par des membres de l'Université de Liège en collaboration avec des instituts en Inde (ARIES ; Nainital) et au Canada (Québec, Montréal, Toronto, Vancouver et Victoria).
Vue panoramique du campus de l'observatoire Devasthal d'ARIES à Nainital, dans l'Uttarakhand.
Le Réseau Belgo-Indien pour l'Astronomie et l'Astrophysique (BINA) a été créé pour accroître l'interaction entre les astronomes indiens et belges et pour stimuler l'utilisation commune des télescopes indo-belges et d'autres télescopes d'intérêt afin de maximiser leur production scientifique pour les objets célestes du système solaire, galactiques et extragalactiques. Le réseau issu de cette collaboration continue de s'étendre et implique actuellement des collaborateurs de six instituts belges, dont l’ULiège, et de douze instituts indiens.
Chercheuse en faculté de Médecine de l’Université de Liège, elle reçoit ce prix pour ses travaux sur le dépistage néonatal de l’amyotrophie spinale.
Une équipe internationale de chercheurs et cliniciens, dirigée par le GIGA (ULiège), vient d’achever un essai clinique inédit sur une cohorte de 62 patients issus de dix institutions.
Geoffrey Pleyers, Maître de recherche du FNRS à l’UCLouvain, au sein du Centre de recherche Démocratie, Institutions, Subjectivité (CriDIS), Docteur en sociologie de l’ULiège.