200 ans de la cristallerie du Val Saint Lambert
2026 marquera les 200 ans de la cristallerie du Val Saint Lambert. L’Université de Liège a décidé de réaliser une exposition portant sur le verre dans la société actuelle.
Université publique ouverte sur le monde et ancrée dans le développement scientifique, culturel et économique de sa région, l'ULiège s'appuie sur ses trois piliers : l'enseignement, la recherche et l'engagement citoyen.
L'ULiège forme des citoyens responsables, dotés de connaissances de pointe et d'un esprit critique, capables de partager les savoirs et de faire progresser un monde de plus en plus complexe.
L'ULiège développe et valorise une recherche d’excellence, pluridisciplinaire et en prise directe avec ses enseignements.
L’ouverture au monde est au cœur des priorités de l’Université de Liège. L’institution propose de nombreuses formules de mobilité internationale tant à ses étudiants qu’à ses chercheurs et son personnel, permettant ainsi à chacun de renforcer ses compétences transversales et sa connaissance des langues.
L'ULiège : une expérience à vivre au quotidien. Implantée dans 3 villes et 4 campus, l'université est un acteur incontournable en termes d'environnement et de mobilité.
Geoffrey Pleyers, Maître de recherche du FNRS à l’UCLouvain, au sein du Centre de recherche Démocratie, Institutions, Subjectivité (CriDIS), Docteur en sociologie de l’ULiège, prend la présidence de l'ISA, l'Association Internationale de sociologie, la plus grande association de la discipline.
L
association internationale de sociologie (ISA pour son sigle en anglais) est la principale association de la discipline de sociologie. L’association a été fondée par l’UNESCO en 1947 et rassemble aujourd’hui 82 associations nationales de sociologie ainsi que les principales associations régionales et linguistiques (comme l’Association Européenne de Sociologie, l’Association Internationale des Sociologues de langues françaises, l’Association Latino-Américaine de Sociologie etc) et est organisée en 67 comités de recherches thématiques (sur la sociologie de la famille, des religions, de la participation, des mouvements sociaux etc). Elle compte 7.000 membres en ordre de cotisation mais a un écho bien plus large au travers des activités des différents comités de recherche et ses réseaux sociaux qui font l'objet d'une grande renommée dans la communauté internationale des chercheurs en sciences sociales (elle compte par exemple plus de 40.000 followers sur Twitter). L’ISA édite également deux des plus importantes revues scientifiques en sociologie (International Sociology et Current Sociology) ainsi qu’une revue à plus large diffusion traduite en 17 langues (Global Dialogue).
De par l’ampleur de l’association et la durée du mandat (4 ans, alors que la présidence des principales associations nationales ou régionales est généralement limitée à une ou deux années), la présidence de l’ISA permet d’avoir une influence sur certaines orientations de la discipline. L’une des principales contributions de l’ISA est de promouvoir une meilleure intégration des sociologues du sud de la planète afin de promouvoir un « dialogue global » et de repenser la sociologie et ses apports en intégrant les contributions occidentales mais aussi celles de différentes régions du monde. Geoffrey Pleyers a exposé sa perspective à ce propos dans l'article "Global Sociology as a Renewed Global Dialogue".
Parmi les autres projets qu’il aimerait renforcer, le soutien aux sociologues victimes de la répression d’Etat autoritaire lui tient particulièrement à cœur, à la fois pour défendre ces collègues courageux et parce que la défense d’une sociologie critique fait partie intégrante de la défense de la démocratie. Comme d’autres associations internationales, s’adapter aussi à un monde où Internet offre de nouvelles opportunités de collaborations et diffusions de savoir, sans pour autant remplacer les rencontres et congrès en « présentiel ». Plus généralement, l’ISA est une plateforme extraordinaire pour rassembler des analyses, recherches et expériences de différents continents pour contribuer à faire face à quelques-uns des grands défis auxquels fait face l’humanité au 21e siècle : le changement climatique et la destruction de la nature, les inégalités croissantes, le retour de l’autoritarisme et des idéologies réactionnaires.
En 2014, il a été élu président du comité de recherche de ISA consacré aux mouvements sociaux. Au cours de ce mandat de quatre ans, il a organisé 14 colloques internationaux, dont le congrès fondateur du réseau mexicain d’études des mouvements sociaux (400 participants) et le principal colloque consacré aux mouvements sociaux en Europe de l’Est, à l’Université de Bucarest en 2016.
En 2018, il a été élu vice-président de l’ISA en charge de la recherche. (C’était la première fois qu’un belge accédait à une fonction aussi importante au sein de cette association). Dans ce cadre, il a notamment présidé le Forum Mondial de Sociologie qui a rassemblé plus de 5000 participants. Il avait été organisé à Porto Alegre, au Brésil, mais a eu lieu en ligne en raison de la pandémie. Sa mission principale fut de gérer la pandémie et le passage des activités en ligne pour l’association et ses 67 comités de recherche et de réinventer un modèle d’organisation plus participatif grâce aux rencontres en ligne qui se sont multipliées au cours de la pandémie.
Le 28 juin 2023, il a été élu à la présidence de l’ISA, remportant 76% des suffrages face à l’autre candidate, une professeure de l’université de Rio qui était la vice-présidente de l’International Science Council. Il prendra ses fonctions le 15 août, après 6 semaines de transition avec l’ancien président.
Originaire de Gemmenich, village frontalier avec l’Allemagne et les Pays-Bas, il a réalisé l’essentiel de ses études à l’ULiège, où il a obtenu une candidature puis une licence en sociologie (1996-2000) avant de réaliser un master à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris puis de revenir à l’ULiège pour un doctorat (2002-2006) en sociologie sous la direction de Marc Poncelet, au sein du centre qu’il dirigeait (Pôle Sud) et qui a contribué à son ouverture internationale. Cette thèse a été réalisée grâce à un mandat d’aspirant du FNRS et en co-tutelle avec l’Ecole des Haute Etudes en Sciences Sociales de Paris.
Cette thèse était consacrée au mouvement altermondialiste, qu’il a étudié lors de sept Forums Sociaux Mondiaux ainsi que dans une dizaine de pays. Les résultats ont été publiés dans le livre « Alter-Globalization. Becoming Actors in the Global Age » aux éditions Polity à Cambridge, qui reste à ce jour sa principale publication.
Son parcours à l’ULiège fut essentiel pour acquérir des bases solides en sociologie et en sciences sociales, « avec des professeurs passionnés et passionnants auxquels je dois beaucoup comme Marc Poncelet, Jean Gadisseur, Olgierd Kuty, Marc Jacquemain et Didier Vrancken ».
Il poursuit actuellement ses recherches sur la sociologie globale, les mouvements sociaux, la sociologie de la jeunesse et de la religion en tant que Maître de recherche du FNRS à l’UCLouvain, au sein du Centre de recherche Démocratie, Institutions, Subjectivité (CriDIS).
Avec cette élection à la présidence, Geoffrey Pleyers espère contribuer à renforcer le dialogue global entre les chercheurs de différents continents, mais aussi au rayonnement international des sciences sociales en Belgique francophone. Il aimerait aussi pouvoir contribuer à relever un défi dont la Belgique a le secret : contribuer à redynamiser les associations flamandes et francophones de sociologie et créer des opportunités d’échange entre elles.
Book in open access: Social Movements and Politics during the COVID-19 Pandemic, Bristol University Press, 2022.
Publications: Academia - Twitter: @GeoffreyPleyers
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