Ma thèse en 180 secondes | Assistez à la Finale Belge 2024
Pour la finale nationale du concours, 15 doctorants présenteront leur sujet de thèse de manière vulgarisée, en français et en 180 secondes. Venez soutenir les candidats de l'ULiège !
Université publique ouverte sur le monde et ancrée dans le développement scientifique, culturel et économique de sa région, l'ULiège s'appuie sur ses trois piliers : l'enseignement, la recherche et l'engagement citoyen.
L'ULiège forme des citoyens responsables, dotés de connaissances de pointe et d'un esprit critique, capables de partager les savoirs et de faire progresser un monde de plus en plus complexe.
L'ULiège développe et valorise une recherche d’excellence, pluridisciplinaire et en prise directe avec ses enseignements.
L’ouverture au monde est au cœur des priorités de l’Université de Liège. L’institution propose de nombreuses formules de mobilité internationale tant à ses étudiants qu’à ses chercheurs et son personnel, permettant ainsi à chacun de renforcer ses compétences transversales et sa connaissance des langues.
L'ULiège : une expérience à vivre au quotidien. Implantée dans 3 villes et 4 campus, l'université est un acteur incontournable en termes d'environnement et de mobilité.
Une Conférence-débat autour de l’œuvre de Jean-François Bayart, politologue français et professeur à l'IHEID (Institut des Hautes Études internationales et du développement) à Genève, titulaire de la chaire Yves Oltramare « Religion et politique dans le monde contemporain ».
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n focus particulier sera fait sur son dernier ouvrage, L'énergie de l'État. Pour une sociologie historique et comparée du politique (La Découverte, 2022).
Cette conférence est organisée par Jérémie Ferrer-Bartomeu (ULiège & UCLouvain / FNRS), Manuel Cervera-Marzal (ULiège / FNRS), groupe de contact F.R.S.-FNRS « Histoire et anthropologie de l’État)
Jean-François Bayart, spécialiste en sociologie historique et politique comparée, est professeur à l'Institut universitaire de hautes études de Genève, où il est titulaire de la Chaire Yves Oltramare sur la religion et la politique dans le monde contemporain. Il est également directeur de la Chaire d'études africaines comparées à l'Université Mohammed VI Polytechnique, Rabat, et directeur du Fonds d'analyse des sociétés politiques (FASOPO) et du Réseau européen d'analyse des sociétés politiques (REASOPO).
Jean-François Bayart a été chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de 1976 à 2015 et directeur du Centre de recherches internationales (CERI) de 1994 à 2000. Il est fondateur des revues Politique africaine (1980) et Critique internationale (1998), ainsi que de la collection Recherches internationales (1998) de Karthala. Il est membre du comité de rédaction de la revue African Affairs depuis 1983. Jean-François Bayart s'intéresse particulièrement au rôle de la religion dans la formation des États en Afrique et au Moyen-Orient (Turquie, Iran), proposant une nouvelle problématisation de l'identité, de la culture et de la mondialisation.
Il a également occupé des fonctions au sein du gouvernement français, en tant que consultant permanent au Centre d'analyse, de planification et de stratégie (CAPS) du ministère des Affaires étrangères (1990-2004) et en tant que membre de la Commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (2012-2013). Jean-Frnaçois Bayart est l'auteur de nombreux ouvrages.
Le groupe de recherches « Histoire et anthropologie de l’État. Processus, structures, performances politiques en Europe et dans les possessions coloniales » est un groupe de contact F.R.S.-FNRS dirigé par Manuel Cervera-Marzal (Faculté des Sciences sociales, président) Jérémie Ferrer-Bartomeu (Faculté de Philosophie et Lettres, secrétaire)
Le groupe de contact F.R.S.-FNRS en histoire et anthropologie de l'État vise à rassembler les spécialistes de ces problématiques en Belgique francophone. La vivacité du champ de recherche portant sur l'État, ses institutions saisies par les crises - politiques, de représentation mais également de confiance, de consentement ou de rejet dans l'exercice des droits civiques - et traversées par des stratégies concurrentes autant que complémentaires des différents groupes sociaux appelle une attention particulière.
En effet, une interrogation de ces problématiques sur le temps long, en Europe comme dans les possessions coloniales des autorités publiques, permet de croiser les approches, à courte ou longue focales, sur des phénomènes qui ne furent jusqu’alors interrogés que de manière compartimentée, et bien souvent centrées sur une recherche des origines des formes de pouvoir moderne, du degré d’expertise et d’autonomie des différents acteurs institutionnels. L'ambition de ce groupe de contact est donc de décloisonner les approches issues de traditions épistémologiques diverses et ressortant de l'histoire, de l'anthropologie, de la sociologie, du droit, de la philosophie et des sciences du politique.
Les travaux que se proposent le groupe de contact doivent ainsi rendre raison de la construction complexe et processuelle des structures d’exercice du pouvoir, de la souveraineté et de la participation politique, de la domination et de la violence organisée sur des territoires et des populations. Les interactions entre les structures publiques et les organisations corporatives, territoriales, partidaires seront également au cœur de nos interrogations. La dimension symbolique de l’État au travail sur lui-même, sur ses procédures et ses normes, comme la promotion et la diffusion de conceptions politiques qui encadrent et promeuvent son action seront interrogées, en usant des apports de l’histoire culturelle du politique et de l’histoire sociale des idées politiques. C’est enfin à une histoire pragmatique de l’État et des constructions politiques modernes que nous souhaitons parvenir, en interrogeant les jeux de concurrence et de complémentarité institutionnelle entre des groupes sociaux divers, en opposition factionnelle ou en collaboration stratégique et programmatique pour parvenir à gagner des positions ou à ne pas les perdre en situation de conflits de forte comme de basse intensité, de mobilisations et de luttes sociales et politiques.
Pour la finale nationale du concours, 15 doctorants présenteront leur sujet de thèse de manière vulgarisée, en français et en 180 secondes. Venez soutenir les candidats de l'ULiège !
Une rencontre-conférence avec Angélique Léonard, Faculté des Sciences Appliquées, Chemical Engineering, ULiège, Bruno Lombaert Faculté de Droit, Science Politique et Criminologie, ULiège & Stibbe et Rob Renaerts Directeur (Coduco)
Online Masterclass organised by ULiege-RISE to support the proposal preparation for selected applicants who want to co-apply with ULiège supervisors to the MSCA-2024-Postdoctoral Fellowships.