À travers une série d’activités, le Pot’Ingé nous invitait ce mercredi 28 juin à réfléchir au rôle de l’université dans la transition alimentaire. L’après-midi s’est déroulée autour de trois axes : apprentissage, rencontre et construction collective.
L’équipe du potager collectif « Pot’Ingé » voit les choses en grand. Après 4 ans d’existence, la famille s’est considérablement agrandie : de 7 fondateurs, ils sont passés à une équipe de 40 étudiant·es, doctorant·es, membres du personnel et externes. Ensemble, ils font prospérer un potager sur les terrains du quartier Polytech, dont la superficie a triplé depuis ses débuts.
De l’edamame au houblon, en passant par les plantes médicinales, toutes les expérimentations sont bonnes à prendre sur les terres du B52. La place vient même à manquer : une deuxième serre, la “vitrine”, vient de s’installer à quelques pas du premier potager.
Derrière ce projet collectif, la volonté de sensibiliser à la transition alimentaire, à la biodiversité et aux vertus du circuit-court. L’équipe pousse le raisonnement encore plus loin avec cette première édition de l’EXPOt’ingé, destinée à visibiliser les applications concrètes de la recherche scientifique mise au service de l’alimentation durable.
Visites, marché local et conférences
Dès 13h30, les visiteurs pouvaient découvrir les plantations du Pot’Ingé. Au-delà des buttes, composts et serres, la visite donnait aussi à voir le résultat de collaborations scientifiques menées pour les besoins du potager.
On y trouve par exemple des panneaux solaires et un ventilateur de serre élaborés par la Faculté de Sciences Appliquées. Celle-ci est d’ailleurs impliquée dans la construction de l'abri de jardin et de son mur en béton recyclé. La filière de biologie, elle, profite de la prairie vierge au cœur du potager pour ses relevés entomologiques.
En marge de ces visites, le B52 accueillait un marché local où exposaient des commerçants circuit-court. Pour ce volet “rencontre” de la journée, toute une série de producteurs et artisans de la région étaient conviés. L’occasion pour le Pot’Ingé de vendre à son tour le fruit de ses récoltes, sous forme de baume, de gelée, ou encore d’hydromel.
Des séminaires animés par des étudiant·es, chercheurs et chercheuses de l’université, et acteurs du terrain, ont rythmé la journée. Celle-ci s’est achevée par une séance plénière autour de la question "La transition alimentaire : pourquoi et quel rôle pour l'université ?”, avant de conclure par un buffet local avec la Dinette Mobile.