200 ans de la cristallerie du Val Saint Lambert
2026 marquera les 200 ans de la cristallerie du Val Saint Lambert. L’Université de Liège a décidé de réaliser une exposition portant sur le verre dans la société actuelle.
Université publique ouverte sur le monde et ancrée dans le développement scientifique, culturel et économique de sa région, l'ULiège s'appuie sur ses trois piliers : l'enseignement, la recherche et l'engagement citoyen.
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L’ouverture au monde est au cœur des priorités de l’Université de Liège. L’institution propose de nombreuses formules de mobilité internationale tant à ses étudiants qu’à ses chercheurs et son personnel, permettant ainsi à chacun de renforcer ses compétences transversales et sa connaissance des langues.
L'ULiège : une expérience à vivre au quotidien. Implantée dans 3 villes et 4 campus, l'université est un acteur incontournable en termes d'environnement et de mobilité.
En 2015, un partenariat financé par Belspo a permis à la HoGent et aux universités de Gand et de Liège de réaliser une vaste étude sur la législation en matière d'alcool, qui vient de déboucher sur la formulation de recommandations. Un aspect important consiste à développer une politique intégrée en matière d'alcool, dont la prévention, la législation et l'application représentent des piliers majeurs. Du point de vue de la santé, une telle politique devrait être axée sur le prix, la sensibilisation et la responsabilisation.
La législation sur l'alcool a été durcie en 2009. La loi interdit désormais l'accès à l'alcool distillé pour les mineurs (jusqu'à 18 ans) et à tous les alcools pour ceux qui n'ont pas encore 16 ans. Toutefois, selon les chercheurs, continuer à focaliser sur l’âge et tendre vers un durcissement de la loi à cet égard ne semble pas confirmé par les données récoltées et analysées. En effet, une diminution de la consommation d'alcool a été observée depuis 2010, mais elle n'est pas plus importante que celle observée au sein d’autres pays ne présentant pas de modification de leur législation. Aussi, un changement de l'âge minimum légal pour la consommation d'alcool n'est donc pas une priorité pour les chercheurs.
L’accent est mis sur une influence du prix sur la consommation d'alcool. Les résultats montrent que lorsque l'alcool devient moins cher, les jeunes commencent à boire davantage. L'accessibilité accrue est donc liée à une consommation plus élevée. La recherche internationale montre également que les augmentations de prix ont un effet significatif sur la consommation d'alcool.
Les jeunes semblent assez bien connaître la législation sur l'alcool, mais cela ne conduit pas pour autant à un comportement adapté : de nombreux jeunes consomment de l'alcool (fermenté et/ou distillé) alors qu'ils n’y sont pas autorisés légalement. Selon les professionnels de la santé, il ne s'agit pas d'un problème lié à la jeunesse, mais d'un problème social. Boire semble être associé à une forme de culture nationale en Belgique. Les interventions en matière d'alcool ne devraient donc pas se concentrer uniquement sur les jeunes. A titre d’exemple, des campagnes de sensibilisation à plus large spectre existent déjà et peuvent remettre en cause le rôle de l'alcool dans notre culture, comme la Tournée Minérale (en Belgique) ou Dry January (au Royaume-Uni). Le rôle des parents, à un niveau meso, ne doit pas non plus être sous-estimé. Plus de supervision et de contrôle, tout au long de l’adolescence, conduisent à une consommation d'alcool plus modérée chez les jeunes.
Afin de renforcer le respect de la loi, les autorités locales peuvent être motivées à développer une stratégie globale dans leur commune. Aussi, renforcer les connaissances sur une mise à disposition responsable de l’alcool (via une formation de base par exemple), peut être associé à des campagnes médiatiques et à d'autres initiatives de prévention (comme les bracelets spécifiant l'âge des potentiels consommateurs). Cette combinaison renforce l'effet des interventions isolées. A cette fin, les autorités locales peuvent collaborer avec le service local de prévention qui permettra d’élaborer une approche de prévention intégrée au niveau local et avec toutes les parties concernées.
Les chercheurs recommandent également l'introduction d'étiquettes d'alcool pour les boissons alcoolisées qui spécifient l'âge minimum auquel la boisson peut être achetée, ainsi que les mises en garde sanitaires et les informations générales pour le consommateur. Ils proposent également d’intégrer la demande de l'âge de l'acheteur dans la loi et de prendre 25 ans comme âge de référence. Enfin, ils plaident pour une application plus stricte de la loi et pour l'utilisation du « client mystère » dans ce cadre (exemple de la Loterie nationale).
Analyse de la lOI sur l'alcool
recommandations des scientifiques
Dr. Tina Van Havere, HoGent
Prof. Dr. Bénédicte Deforche & Prof. Dr. Freya Vander Laenen, UGent
Prof. Dr. Cécile MATHYS & Prof. Dr. André LEMAÎTRE, ULiège
Nicky Dirkx & Peer van der Kreeft, HoGent
Dr. Bart De Clercq, Thomas Buijs & Dr. Joris Van Damme, UGent
Dr. Sarah VAN PRAET & Adam EL HOUTI, ULiège
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